L'hymne de la Génération Extrême   

mercredi 25 avril 2007

PPPzine #2 : alleluia il est là

Le numéro 2 du PPPzine est en ligne depuis quelques heures, come on boys and girls, clic on the image !

mardi 24 avril 2007

[ Iggy Pop & James Williamson ] Ben ouais il y a une vie avant le punk on n'est pas des boeufs

Je ne suis pas un spécialiste de tout ce qu'il y a eu avant le punk. J'aime beaucoup quelques groupes comme les Stooges, "The Idiot" d'Iggy Pop est un album fantastique, Bowie pour Low et Ziggy Stardust, j'aime aussi Roxy Music, le krautrock de Can, Neu, etc etc, les grands classiques quoi. Mais c'est vrai, ce que j'écoute le plus souvent dans le genre, c'est les Stooges.

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mardi 17 avril 2007

[ Refused ] allumés suédois*

Quelques années avant, Hugh Cornwell, au sein des Stranglers chantait "All quiet in the eastern front" en parlant de l'ennui mortel du pays où il vivait, la Suède. De Suède, on connaît peu de groupes, mais quand il en sort un, on peut dire qu'il fait parler de lui. Récemment, tout le monde connaît les punk parfaits des Hives, on a oublié que juste avant eux, il y avait un autre groupe tout aussi ultime et énervé, Refused.



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[ Inner City Unit ] Un groupe oublié

Ce nom ne vous dit rien ? Moi non plus, jusqu'à ce que j'apprenne qu'au sein de Inner City Unit, il y avait un certain Nik Turner, ancien de Hawkwind, groupe mythique depuis les 70's. Inner City Unit était donc plutôt un concept qu'un groupe parmi tant d'autres. Ils touchaient à tout : ska, reggae, punk, post-punk. Je ne connais que la compilation Punkadelic, joyeux bordel de multiples styles, mais tous avec un son très eighties, normal l'album est sorti en 1982.

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vendredi 13 avril 2007

[ Cows ] Oui je sais, encore les Cows, mais bon j'y peux rien ce truc me rend marteau

Et donc je ne m'étendrai pas : 5 mn de folie furieuse à écouter très très fort (39 Lashes, de l'album Sexy Pee Story) :

[ Ned's Atomic Dustbin ] - 1991 part 1

Quand je suis "monté" à Paris en 1990, comme on dit en province, avec l'intention non déguisée de "réussir" en musique, je ne me doutais pas vraiment que je réussirai, mais pas du tout là où je l'avais prévu, en tant que musicos, non, mais en tant que journaleux (je ne sais plus qui a dit que les musiciens et les journalistes entretenaient mutuellement des rapports amour/haine très forts, les premiers ayant besoin des seconds pour se faire connaître, les seconds étant des musiciens frustrés le plus souvent, ce qui est mon cas). Quand je suis arrivé, en mai 90, je m'en souviens comme si c'était hier, il était en train de se passer quelque chose que j'ai déjà brièvement évoqué dans le billet précédent.

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vendredi 6 avril 2007

[ Dinosaur Jr ] Le retour des dinosaures

Il était une fois, en 1991, une période où être punk signifiait avoir les cheveux longs, s'habiller de façon débraillée, écouter Sonic Youth et Nirvana, et plein d 'autres groupes excitants qui déboulaient soudain dans le paysage musical. Les journaleux appelèrent ça le "grunge", croisement ente punk et hard-rock, et franchement, on s'en branlait. Ce qui comptait, c'était le bruit des guitares, qui balayait d'un coup des années de new-wave chiante comme la mort.

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jeudi 5 avril 2007

Bof, rien.

Ce matin, il faisait un froid glacial. Alors pour me réchauffer sur le quai en attendant le train, j'ai écouté les Peel Sessions des Slits. Comme tout le monde se ruait sur le wagon de seconde, moi je suis monté en première, j'ai traversé le wagon et je me suis assis côté seconde classe. En 2007 on a encore des classes, pas mal pour une société égalitaire. A côté de moi s'est assise une nana en tenue de soirée avec des gants, bas résille, petit chemisier à dentelles, écharpe en fourrure, etc. Elle a ouvert un bouquin 3 fois qu'elle a refermé, ça avait l'air de la faire chier. Elle avait l'air con de toutes façons, toute peinturlurée, bronzée à la lampe solaire, beurk.
Moi j'ai cherché quoi écouter après les Slits, j'ai essayé divers trucs et puis comme j'avais envie d'un machin plus ou moins destroy j'ai écouté l'intégrale des MP3 de Cheveu. J'ai lu distraitement mon bouquin, "Tous à Zanzibar", un classique de la S.F, mais je m'interrompais souvent pour regarder le paysage, de belles usines et zones industrielles, avec parfois un bosquet vert et un pavillon cage-à -lapin. Et puis en approchant de la capitale, de plus en plus d'immeubles et de cités. A un moment, un mec a fait une blague dans le train avec le haut-parleur, mais je ne l'ai compris que 5 mn après quand le conducteur s'est excusé en parlant de sa "blague fantastique" (normal, je n'entendais rien avec mon casque, j'ai peut-être loupé un truc très drôle, quoique personne n'ait rit semble t-il).

A Paris, j'ai attendu 5 mn que tout le monde soit descendu pour ne pas rester au milieu de la foule, puis j'ai pris le chemin du métro, tranquillement, règle d'or : ne jamais courir. Je suis monté dans un métro archi-bondé mais j'ai eu la chance d'avoir une place assise au centre. En face de moi une dame la soixantaine, cheveux teints, qui avait dû être très jolie dans sa jeunesse. A côté, une jeune nana aux yeux tristes et à l'air fatigué, chemisier blanc échancré, petit gilet bleu foncé sans boutons et par dessus veste en treillis pas vraiment originaire d'un surplus miliaire mais sans doute payée très cher, pantalon rayé noir et blanc, je n'ai pas vu ses pompes. Très mignonne, 18 / 19 ans, encore une que je ne me ferai jamais (désolé mesdames j'avoue, je suis un mec et les mecs ne pensent qu'à ça, c'est pas du machisme et moi devant des yeux comme ça je perds mes moyens).
J'ai alors écouté ce fabuleux album de Chicks On Speed & The NoHeads, de l'electro-punk expérimentale assez glauque mais rythmée, j'adore. Je regardais les gens entassés les uns sur les autres, certains essayant de lire "20 minutes" d'une main, l'autre cramponnée quelque part, l'air de rien, on sentait qu'ils transpiraient, certains fermant les yeux pour penser à autre chose, d'autre comme cette petite portuguaise en train d'étouffer entre deux grands et fgros mecs aux gueules et looks de comptables. J'ai essayé de les imaginer tous morts, plein de cadavres debout, j'y suis arrivé assez bien et c'était curieux comme sensation avec cette putain de zik en même temps, j'avais envie de rire.

Après je me suis imaginé mort moi aussi mais j'étais arrivé au terminus, alors je me suis concentré sur ma sortie parce qu'il a fallu bousculer toutes ces chairs flasques encombrées et entassées. Dehors il faisait froid, et dans la rue piétonne que je traverse tous les matins, j'ai regardé les pieds des gens pour me faire une idée de la fréquence de la hauteur des pantalons, et en fait il y avait de tout, avec ou sans ourlets, à la fois des jeans mode 1980 assez hauts et la version actuelle tout déchiré sur lesquels on marche à moitié. J'ai pas pu écouter la fin de l'album, car je suis arrivé au boulot.

mardi 3 avril 2007

[ Voight/465 ] Le miracle permanent d'Internet

Il y a quelques temps, je me suis inscrit sur myspace. Sur myspace, je me suis "lié d'amitié" avec un groupe très fun que j'adore, les Chicks On Speed. Les Chicks On Speed sont originaires d'Angleterre et de Berlin, mais elles ont émigré aujourd'hui en Espagne. Moi, je suis français, je vous dit ça pour situer. Donc, les Chicks On Speed elles animent une émission de radio qui parle uniquement de groupes de nanas (et de mecs aussi un peu), dans leur style bien à elles, mi-punk mi-electro. Et leur émission radio, elles la proposent en téléchargement libre. Je l'ai écoutée, j'ai trouvé la programmation géniale, et j'ai téléchargé les 2 derrières émissions. Et comme je suis un mec curieux, du moins musicalement, j'ai immédiatement repéré 2 ou 3 morceaux qui sortaient du lot, dont l'un signé d'un groupe obscur dont je n'avais jamais entendu le nom, Voigt/465.

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