Death & Night & Blog

Je bénis YouTube, quel site ! Donc en faisant mon marché j'ai trouvé 4 ou 5 vidéos des Liars, époustouflifliant groupe (New-Yorkais, encore, mais émigré à Berlin), très actuels eux. Le dernier album est dans le même styme que les précédents billets, scotchant au plafond, et ce genre de vidéos, ça donne vraiment archi-envie de les voir en concert...

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PIL, de la no-wave ? Non, bien sûr... quoique. Leur troisième album, Flowers of Romance, était très expérimental, profondément sombre et violent. Un morceau comme Banging The Door, fait toujours aussi froid dans le dos 25 ans plus tard.
Mais comme j'ai trouvé une vidéo sur YouTube d'un autre titre (le plus "abordable" ?) de l'album, autant en profiter !
(et en plus je m'aime j'ai réussi à réduire la taille de ces vidéos ggggrmmblbl qui mordaient sur le menu de droite, pas beau, tant pis si les boutons sont plus petits)

Tant qu'à trouver un superbe enchaînement (je pars de Ça plane pour moi 2006 pour arriver à Ça plane pour moi 1993 par Sonic Youth, puis je repars sur le Sonic Youth des origines, et vous z'allez voir c'est pas fini), reparlons de Sonic Youth. Le nouvel album sort ces jours-ci, on en causera plus tard. Mais je voulais en profiter pour faire un retour-arrière sur leurs origines, à savoir New-York 1980, explosion éphémère d'un mouvement musical aussi court qu'extra-ordinaire : la no-wave. Il n'y a pas eu beaucoup de groupes, on retient surtout aujourd'hui Sonic Youth, Lydia Lunch avec Teenage Jesus & The Jerks, et DNA qui ont disparu depuis longtemps, plus une compil mythique "No New-York".
Voici donc un extrait du second album de notre belle jeunesse (Confusion is Sex, de 82 me semble t-il), et un machin qui vous cloue par terre, Inhuman.

J'ai des scrupules à vous avoir imposé Christophe de la Nouvelle Star, en dépit de son organe vocal impressionnant, alors je me rattrape avec l'autre version de Ça plane pour moi, celle de ce groupe qui m'a mis moults fois en transe : Sonic Youth.
D'autres l'ont fait, comme les Presidents Of The USA et les Strokes, ou Vive la Fête plus récemment, mais celle de la jeunesse sonique, celle-là (1993), miam.
A écouter fort... très très fort !

Et en prime, la pochette de l'original (de ce féroce punk que fut Plastic Bertrand)