Death & Night & Blog

Warum Joe, c'est le groupe que tout le monde connaît mais que pas grand monde n'a entendu. C'est du genre "ah ouais, Warum Joe, mais c'étaient des punks des 80's non ?". Mais comme le groupe n'a jamais rien fait pour être connu, il est resté confidentiel pendant des années, les 80's, mais aussi les 90's, et aussi les 00's (chaipa comment on dit, ça, les "zerozero's" ?).
Ils se sont reformés récemment pour un toujours aussi bon album qu'avant, mélange entre froideur et violence punk, boites-à-rythmes Béruriennes mais z'ossi Métal Urbaines voire même avec un zeste d'early indus à la Cabaret Voltaire et un chant engagé monocorde. Pas beaucoup d'évolution au cours des huit albums, deux compils, plein de singles, et des apparitions sur des compils, mais on s'en fout car on les aime comme ça, avec leurs jeux de mots pourris (car les jeux de mots laids font les gens bêtes) et leur zik extrémiste.
Bref quand on connait pas on se demande comment on a pu ne pas connaître ça.

Lire la suite

Un vrai petit bourgeois lisse et sans relief possède une chaine cablée ou une parabole adéquate, ce qui est mon cas. Donc hier, j'ai regardé Last Days, le film de Gus Van Sandt que j'avais pris soin d'enregistrer quelques jours plus tôt. Gus Van Sandt, c'est le mec qui a fait Elephant, le film sur la tuerie de Columbine, et qui avait déjà fait des trucs comme My Own Private Idaho. Donc Last Days, ça raconte les derniers jours de Kurt Cobain, même si c'est une fiction, on imagine volontiers que la réalité devait souvent la dépasser.

Lire la suite

Oui je sais le titre ne veut rien dire mais c'est la première chose qui m'est passée dans la tête, j'ai voulu faire de l'écriture automatique pour garder un peu l'esprit Residents, ce groupe mythique qui existerait depuis les années 60 et dont on n'a jamais su qui en faisait partie, hormis Snakefinger, aujourd'hui décédé. Ecouter les Residents, c'est déjà quelque chose, c'est pas donné à tout le monde. Mais les regarder, c'est mieux que découper son patron avec un couteau de bouchers. A conseiller à ceux qui ont voté Sarkozy pensant bien faire.

Lire la suite

Sitôt l'euphorie punk en phase de décrépitude (je fais de ces phrases moi parfois), des tas de nouveaux groupes commencèrent à vouloir faire autre chose que du punk bourrin et simplissime. C'est sur la Côte d'Azur américaine, la Californie, qu'est né un mouvement d'abord appelé Death Rock (ou Horror Punk), transformé assez vite en Gothique, plutôt à mauvais escient car ceux qui faisaient du death rock avaient un caractère punk très marqué, que n'ont jamais possédé les gothiques.

Lire la suite